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Nantes. Le tramway va rouler sur un sol hyperrésistant
17.08.2018
La science est partout. Le revêtement de la voie du tram n’est pas une simple date de béton ! L’alliage de matériaux supporte le poids des centaines de rames qui passent au quotidien à Nantes.
« Nous avons calculé que le sol doit avoir une portance de 50 MPa », partage Dominique Clet, chef du projet de rénovation du tramway à la Semitan. Autrement dit, chaque centimètre carré de la voie doit résister à une charge de 510 kg. Grosso modo, pour donner une idée de la charge à supporter, c’est le poids d’un cheval de selle sur un minuscule carré d’un centimètre de côté.
Cette donnée a de nombreux impacts sur la rénovation de la portion de la ligne 1 entre Manufacture et le château de Nantes. Le choix des matériaux, sur 60 cm de profondeur, est ce qui va permettre d’avoir un sol capable d’absorber les 13 tonnes par essieu du tram et les vibrations, tout en étant robuste. 560 tramways passent dessus tous les jours !
Une nouveauté ! Car en 1983-1984, à l’époque de la construction du tramway nantais, les rails à gorge étaient encastrés directement dans le béton, qui s’est depuis fissuré. « Ce n’était pas dangereux, le tram ne roule qu’à 30 km/h sur cette portion, mais il dansait un peu sur les 900 m que nous rénovons actuellement. »
Tous les tuyaux d’électricité et de télécommunication ont été regroupés, déviés et localisés. « Il y a trente ans, les emplacements n’avaient pas été répertoriés. Imaginez si on touche un câble électrique en creusant, on couperait toute l’alimentation. » Heureusement, aucune catastrophe de ce type n’est à déplorer depuis le début des travaux en juin. La circulation devrait reprendre lundi 3 septembre.
17.08.2018La science est partout. Le revêtement de la voie du tram n’est pas une simple date de béton ! L’alliage de matériaux supporte le poids des centaines de rames qui passent au quotidien à Nantes.
« Nous avons calculé que le sol doit avoir une portance de 50 MPa », partage Dominique Clet, chef du projet de rénovation du tramway à la Semitan. Autrement dit, chaque centimètre carré de la voie doit résister à une charge de 510 kg. Grosso modo, pour donner une idée de la charge à supporter, c’est le poids d’un cheval de selle sur un minuscule carré d’un centimètre de côté.
Cette donnée a de nombreux impacts sur la rénovation de la portion de la ligne 1 entre Manufacture et le château de Nantes. Le choix des matériaux, sur 60 cm de profondeur, est ce qui va permettre d’avoir un sol capable d’absorber les 13 tonnes par essieu du tram et les vibrations, tout en étant robuste. 560 tramways passent dessus tous les jours !
[size=30]Nouvelle méthode de construction[/size]
Pour supporter un tel trafic, « nous avons développé un procédé innovant, unique en France, qui devrait tenir minium trente ans. Le principe ? Les attaches de rails sont fixées sur des traverses en béton enterrées, que l’on va ensuite encapsuler dans un revêtement plus souple ». Des ouvriers changent les rails et les pavés de la ligne 1 du tramway de Nantes, juste devant le château. | Ouest-France
Une nouveauté ! Car en 1983-1984, à l’époque de la construction du tramway nantais, les rails à gorge étaient encastrés directement dans le béton, qui s’est depuis fissuré. « Ce n’était pas dangereux, le tram ne roule qu’à 30 km/h sur cette portion, mais il dansait un peu sur les 900 m que nous rénovons actuellement. »
Dominique Clet, chef de projet à la Semitan, chapeaute les travaux de rénovation de la ligne 1 de tramway nantais. | Ouest-France
[size=30]Simplifier les opérations d’entretien[/size]
Les ingénieurs ayant bossé sur le projet ont également veillé à faciliter la future maintenance. « Les attaches de rails sont les pièces qui se dégradent le plus vite. Elles sont protégées par une boîte plastique qui est désormais facilement accessible », tient à noter le chef des travaux.Tous les tuyaux d’électricité et de télécommunication ont été regroupés, déviés et localisés. « Il y a trente ans, les emplacements n’avaient pas été répertoriés. Imaginez si on touche un câble électrique en creusant, on couperait toute l’alimentation. » Heureusement, aucune catastrophe de ce type n’est à déplorer depuis le début des travaux en juin. La circulation devrait reprendre lundi 3 septembre.
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