En 2021, les trains ne passeront plus dans la raffinerie de Donges

En 2021, les trains ne passeront plus dans la raffinerie de Donges

D’ici 2021, les trains ne passeront plus au coeur de la raffinerie de Donges près de Saint-Nazaire. L’Etat, les collectivités locales et la société Total ont signé un protocole d’accord sur le financement des travaux qui débuteront en 2019 après les phases d’études et d’enquête publique.

Le problème est connu depuis longtemps. Environ 60 trains (TGV et TER) traversent chaque jour la raffinerie de Donges près de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique. De nuit, le spectacle est magnifique mais cette situation pose de nombreux problèmes de sécurité. La zone de 350 ha comprend la raffinerie, un site de gaz de pétrole liquéfié et un stockage de carburant. La halte ferroviaire est trop éloignée du bourg de Donges. Le projet de contournement est en réflexion depuis 2008. La ligne sera déviée et repositionnée au nord des sites industriels, entre la route départementale RD100 et le bourg de Donges. Deux variantes qui suivent grosso modo le même tracé sont encore à l’étude. Le choix définitif se fera début 2016.
  


La sécurité est en enjeu fort du projet de contournement mais il n’est pas le seul. La société Total qui exploite la raffinerie a annoncé son intention d’investir 400 millions d’euros pour pérenniser et développer le site dongeois. Mais elle y a mis une condition : que la ligne de chemin de fer, qui bloque la création de nouvelles installations, soit déplacée. Le port de Nantes-Saint-Nazaire regarde lui aussi de très près ce dossier. La raffinerie représente 50% de son trafic. Un temps remis en question, l’avenir du site industriel dongeois est donc désormais conforté. 



Les travaux de déviation de la voie ferrée sont estimés à environ 150 millions d’euros. L’Etat, les collectivités locales (Région Pays de la Loire, Département de Loire-Atlantique, la Carène - Agglomération de Saint-Nazaire) et Total en assumeront chacun 1/3. Un protocole d’accord a été signé le 5 novembre dernier à Saint-Nazaire. Photo de gauche à droite : Henri-Michel Comet, préfet des Pays de la Loire, David Samzun, président de la Carène, Jacques Auxiette, président de la Région des Pays de la Loire et Michel Carton, président de Total Raffinage France.
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Bonjour,

Merci pour le lien.

En superposant le plan du projet avec ses 2 tracés, peu différents l'un de l'autre, je constate, sur Google Earth, que la réserve foncière le long de la RD 100 est nettement visible.
Mon interrogation est sur le rayon de courbe, qui semble faible, à la fin de la déviation pour se raccorder sur le tracé existant. Qu'elle est la vitesse actuelle à la sortie de la gare de Donges, sera-t-elle minorée ?
L'ancien tracé : sera sans doute conservé pour la desserte des installations ferroviaires de la raffinerie ?
Quid des réservoirs qui enserrent la voie ferrée après la fin de la déviation ?
Je note que ce projet supprime, à l'origine de la déviation, 2 passages à niveau.

Bonne journée,

Alain

Ce qui est étonnant c'est le coût des travaux qui est extrêmement élevé pour quelques kilomètres. Dans la foulée était-il techniquement  possible de poursuivre la ligne plus au nord pour éviter la courbe d'accès/sortie à la voie sud coté St Nazaire ?
Pour les PN, dès lors que le tracé sud sera maintenu pour la desserte du site, pas d'économie à attendre.
Kenavo

Bonsoir Bibi,

Je pense que la nature des terrains, marais de la Brière, explique une partie du coût élevé.

La technique du XIXème siècle, décapage et fagots de châtaignier est peut-être moins chère ?

Bonne soirée,

Alain