L’association Rhône-Alpes/Centre-Océan, qui défend le développement de la ligne Nantes-Lyon, milite pour neuf allers-retours quotidiens contre un aujourd’hui.
À l’issue d’une entrevue récente avec le représentant du secrétaire d’État aux transports, les responsables de l’association pour une liaison ferroviaire performante Rhône-Alpes/Centre-Océan (Raco), qui défend la ligne transversale Nantes-Lyon, ont été assurés que
la totalité de la liaison voyageurs restait dans le périmètre des trains d’équilibre du territoire (TET) dont l’État est l’autorité organisatrice.
Neufs allers et retours au lieu d’un
Il a également été confirmé que
des trains neufs seront livrés en 2018, permettant d’assurer la desserte de bout en bout. « C’est l’occasion de faire une nouvelle offre », rebondit le secrétaire de Raco, Jean-Louis Moreau. Car il n’existe actuellement qu’un aller-retour quotidien. Suite à une étude du cabinet Rail concept en 2013, qui a souligné la viabilité économique d’une desserte avec neuf allers-retours (*) par jour reliant Nantes, Angers, Tours, Orléans et Bourges à Lyon, Clermont-Ferrand et Dijon, l’association reste mobilisée.
Ce projet, selon l’association, « profiterait aux autres lignes de transport express régional (TER) interconnectées. » Avec la ligne historique Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et le projet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon, « il peut y avoir
des correspondances intéressantes pour Vierzon et Nevers », illustre Jean-Louis Moreau.
Ce projet de neuf allers-retours « répond à des besoins de mobilité », insiste l’association Raco. Elle le redira lors du débat public sur la voie ferrée centre-Europe-Atlantique. Lancé le 15 décembre, ce débat s’achèvera le 20 mars 2017.
L’association réclame aussi une entrevue à SNCF Réseau et SNCF Mobilité, et demande aux collectivités concernées de se positionner, sous forme de vœux, sur ce projet.
Désaturer le réseau en Île-de-France
Le président de l’association Raco, Jean-Michel Bodin (ex-président de la région Centre-Val de Loire, chargé des transports), voit dans le développement de la ligne Nantes-Lyon
« un outil de développement durable de nos territoires » et un moyen de contribuer à la désaturation du réseau ferré en Île-de-France.
Nantes-Lyon, « c’est une belle ligne sous-exploitée, admet Philippe Fournié, son successeur au conseil régional. Il vaut mieux coordonner les TER et TET. » La Région voit d’un bon œil la montée en régime de cette ligne pour favoriser le développement du fret dont la Région entend rénover les lignes, alors que la plateforme multimodale Vierzon Centre France a été ouverte l’an passé.
Thomas Migault (*) Quatre de Nantes à Lyon, trois d’Orléans à Lyon, deux de Nantes à Dijon et deux de Nantes à Clermont.
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