Une cabine du téléphérique de Brest chute sans faire de blessé
FAITS DIVERS L'incident s'est déroulé lors d'une opération de maintenance...
Publié le 10/08/17 à 12h38
Le téléphérique de Brest, en travaux au mois d'août 2016 — Crédit FRED TANNEAU / AFP
Belle frayeur dans la nuit de mercredi à jeudi à Brest. L’une des cabines du téléphérique de la ville a fait une chute de plusieurs mètres de haut lors d’une opération de maintenance, a annoncé jeudi Kéolis Brest, l’exploitant du réseau de transports en commun de l’agglomération. Personne n’a été blessé.
« Cette nuit, lors des travaux de maintenance annuelle réalisés par le constructeur BMF, une cabine du téléphérique de Brest a été détériorée lors d’une opération de manutention », indique Kéolis Brest dans un communiqué. Cette opération avait été confiée par l’exploitant au groupe Bartholet Maschinenbau Flums (BMF), spécialisé dans les remontées mécaniques et les parcs d’attraction. Ce dernier n’était pas joignable dans l’immédiat.Service suspendu le temps des analyses
Conséquence de l’incident : « Le téléphérique ne sera pas ouvert au public ce jeudi 10 août pour analyser les conséquences de cet incident », a ajouté l’exploitant.
L’un des responsables de Kéolis Brest, Cyril Mascé, a expliqué que la cabine était « hors d’usage » après avoir « heurté le sol violemment », au niveau de la station des Capucins, alors qu’elle devait être descendue de son support pour une opération de maintenance. L’habitacle a effectué une chute de plusieurs mètres de haut.Déjà de nombreux déboires
Premier téléphérique urbain de France, l’équipement brestois relie en pleine ville la rue Siam au quartier des Capucins au-dessus de la rivière Peinfeld. Il subissait depuis le 7 août sa première maintenance annuelle, enchaîne décidément les déboires..
Dès son lancement le 19 novembre, l’appareil a connu des déboires, en raison d’une coupure d’électricité. Le dispositif a ensuite subi une série d’incidents comme l’ouverture intempestive des portes de l’une des cabines alors qu’elle se trouvait à une cinquantaine de mètres au-dessus du sol avec un technicien à bord.
>> A lire aussi : Isère: Le téléphérique de Grenoble frappé par la foudre
Entièrement automatisé, le dispositif, d’un coût de 19 millions d’euros, est doté de deux nacelles pouvant embarquer chacune jusqu’à 60 passagers pour un trajet de 420 m réalisé en moins de trois minutes.
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Une cabine du téléphérique de Brest chute sans faire de blessé
BiBi35- Admin
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Portsall- Messages : 105
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Téléphérique. La cabine chute de 4 m
Publié le 11 août 2017
Stéphane Jezequel
Quoi qu'il en soit, la cabine endommagée ne devrait pas être réparable. Il n'en existe pas en rechange puisqu'elles sont fabriquées à l'unité (600.000 € pièce). D'après BMF, le constructeur représenté sur place par Nicolas Chapuis, il faut tabler entre six et neuf mois pour reconstruire une nouvelle cabine, la difficulté étant d'obtenir dans les délais les verres sur mesure, très techniques, que seul un sous-traitant européen est capable de fournir.
La cabine restante devrait reprendre du service après le 18 août et assurer, en solo, la jonction avec les Capucins. La situation devrait perdurer jusqu'en début d'année prochaine. L'exploitant Kéolis diminuera le temps d'arrêt aux deux stations afin d'absorber le flot de voyageurs, jusqu'à 5.000 les jours d'affluence et 600.000 passages au total depuis le 19 novembre 2016, une cabine pouvant transporter jusqu'à 600 personnes par heure.
Le premier téléphérique urbain de France n'a décidément pas été épargné par les soucis techniques avant et depuis sa mise en service. Pannes électriques diverses, bugs informatiques (entraînant par exemple l'ouverture d'une porte lors d'un d'essai, en l'air, avec un technicien à bord), fréquentes interruptions de service, problème d'opacité sur les vitres censées masquer les maisons en contrebas... On pensait la période de tâtonnements et de mises au point du téléphérique terminée. Cette manipulation pour déposer la cabine dans l'aire de maintenance, en contrebas de la station des Capucins, avait déjà été réalisée au moins trois fois. Cet accident de maintenance majeur assombrit l'image d'un équipement de transport (18 M€) pourtant plébiscité par tous ceux qui l'ont emprunté.
« Il s'agit d'un malencontreux accident de maintenance qui ne remet pas en cause la sécurité et la fiabilité de l'équipement », commentait, hier après-midi, le vice-président de Brest Métropole, Alain Masson, qui se serait bien passé de ce gros couac au beau milieu de la saison touristique.
Publié le 11 août 2017
Stéphane Jezequel
Une des deux cabines du téléphérique brestois a lourdement chuté mercredi soir, alors qu'elle était en maintenance. Il faudra au moins six mois pour en recevoir une nouvelle. L'autre cabine devra assurer seule le service jusqu'en 2018. Sale coup pour le premier téléphérique urbain français.
Les opérations de maintenance avaient commencé depuis quelques jours. La cabine avait été décrochée de son câble. L'accident s'est produit alors qu'elle était maintenue dans le vide, sous son pont roulant spécifique et au bout de sa chaîne. L'ensemble (les barres du pont roulant et la cabine) est tombé au sol alors que la descente venait tout juste de commencer afin de rejoindre la zone de maintenance en contrebas de la station des Capucins. La cabine est retombée à plat, entre 3 et 4 m plus bas, à l'endroit où les travaux d'entretien devaient s'effectuer. Heureusement, aucun technicien ne se trouvait à proximité ou à l'intérieur. La cabine de 3,5 tonnes, est, quant à elle, lourdement retombée au sol, en brisant et fêlant ses vitrages high-tech réalisés sur mesure. L'enquête technique devra déterminer les causes de cette rupture. Est-ce le palan qui a cédé ou le pont roulant qui a cassé et est sorti de ses rails ? S'agit-il d'un problème technique ou d'une erreur de manipulation, mercredi à 22 h passées ? La cabine et les éléments du pont roulant seront minutieusement inspectés en Suisse, par le constructeur.Une seule cabine jusqu'en 2018
Quoi qu'il en soit, la cabine endommagée ne devrait pas être réparable. Il n'en existe pas en rechange puisqu'elles sont fabriquées à l'unité (600.000 € pièce). D'après BMF, le constructeur représenté sur place par Nicolas Chapuis, il faut tabler entre six et neuf mois pour reconstruire une nouvelle cabine, la difficulté étant d'obtenir dans les délais les verres sur mesure, très techniques, que seul un sous-traitant européen est capable de fournir.
La cabine restante devrait reprendre du service après le 18 août et assurer, en solo, la jonction avec les Capucins. La situation devrait perdurer jusqu'en début d'année prochaine. L'exploitant Kéolis diminuera le temps d'arrêt aux deux stations afin d'absorber le flot de voyageurs, jusqu'à 5.000 les jours d'affluence et 600.000 passages au total depuis le 19 novembre 2016, une cabine pouvant transporter jusqu'à 600 personnes par heure.
Chat noir ?
Le premier téléphérique urbain de France n'a décidément pas été épargné par les soucis techniques avant et depuis sa mise en service. Pannes électriques diverses, bugs informatiques (entraînant par exemple l'ouverture d'une porte lors d'un d'essai, en l'air, avec un technicien à bord), fréquentes interruptions de service, problème d'opacité sur les vitres censées masquer les maisons en contrebas... On pensait la période de tâtonnements et de mises au point du téléphérique terminée. Cette manipulation pour déposer la cabine dans l'aire de maintenance, en contrebas de la station des Capucins, avait déjà été réalisée au moins trois fois. Cet accident de maintenance majeur assombrit l'image d'un équipement de transport (18 M€) pourtant plébiscité par tous ceux qui l'ont emprunté.
« Accident de maintenance »
« Il s'agit d'un malencontreux accident de maintenance qui ne remet pas en cause la sécurité et la fiabilité de l'équipement », commentait, hier après-midi, le vice-président de Brest Métropole, Alain Masson, qui se serait bien passé de ce gros couac au beau milieu de la saison touristique.
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Regiolis- Messages : 79
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Localisation : Domagné 35113
pas de bol! coup dur pour le téléphérique de Brest et aubaine pour ses détracteurs brestois de la première heure. La confiance en a pris un coup. La météo brestoise a dû aussi jouer.
Portsall- Messages : 105
Date d'inscription : 28/06/2017
Age : 76
Localisation : Portsall
Chute de la cabine. Aux experts de confirmer les hypothèses
Publié le 12 août 2017
C'est un pont roulant comme celui utilisé pour la machinerie du téléphérique, côté station des Capucins, qui a entraîné la chute de la cabine en maintenance, mercredi soir, passé 22 h
Les raisons qui ont conduit, mercredi soir, à la chute d'une des deux cabines du téléphérique de Brest, qui était en maintenance au niveau de la station des Capucins, ne sont toujours pas dévoilées. Des expertises vont être menées afin de confirmer les hypothèses émises après l'incident qui, heureusement, n'a fait aucun blessé.
On sait que la cabine a chuté plus de trois mètres plus bas avec son système de levage (pont roulant spécifique), les éléments de ce pont roulant étant tombés au sol avec la cabine, aujourd'hui hors d'usage. On sait d'ores et déjà que la chaîne qui maintenait la cabine (qui avait été déconnectée du câble) n'est pas à mettre en cause puisque l'ensemble du système de levage a été entraîné dans la chute. Le système est-il sorti de ces rails ou est-ce la fixation ou la structure du banc de relevage qui a cédé ? Aux experts de confirmer l'origine précise de ce gros pépin de manutention qui va engendrer un débat appuyé entre assureurs. Il faudra attendre entre 6 et 9 mois avant de recevoir une nouvelle cabine, le téléphérique devant fonctionner au moins jusqu'au début 2018 avec l'autre cabine en état.
Publié le 12 août 2017
C'est un pont roulant comme celui utilisé pour la machinerie du téléphérique, côté station des Capucins, qui a entraîné la chute de la cabine en maintenance, mercredi soir, passé 22 h
Les raisons qui ont conduit, mercredi soir, à la chute d'une des deux cabines du téléphérique de Brest, qui était en maintenance au niveau de la station des Capucins, ne sont toujours pas dévoilées. Des expertises vont être menées afin de confirmer les hypothèses émises après l'incident qui, heureusement, n'a fait aucun blessé.
Une nouvelle cabine dans 6 à 9 mois
On sait que la cabine a chuté plus de trois mètres plus bas avec son système de levage (pont roulant spécifique), les éléments de ce pont roulant étant tombés au sol avec la cabine, aujourd'hui hors d'usage. On sait d'ores et déjà que la chaîne qui maintenait la cabine (qui avait été déconnectée du câble) n'est pas à mettre en cause puisque l'ensemble du système de levage a été entraîné dans la chute. Le système est-il sorti de ces rails ou est-ce la fixation ou la structure du banc de relevage qui a cédé ? Aux experts de confirmer l'origine précise de ce gros pépin de manutention qui va engendrer un débat appuyé entre assureurs. Il faudra attendre entre 6 et 9 mois avant de recevoir une nouvelle cabine, le téléphérique devant fonctionner au moins jusqu'au début 2018 avec l'autre cabine en état.
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