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    Brest. Chute du téléphérique : l'incroyable scénario

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    Brest. Chute du téléphérique : l'incroyable scénario  Empty Brest. Chute du téléphérique : l'incroyable scénario

    Message par Portsall Sam 10 Fév - 9:54

    Code:
    LE TELEGRAMME
    Brest. Chute du téléphérique : l'incroyable scénario
     Publié le 10 février 2018 à 08h43
    Stéphane Jézéquel
     
    Brest. Chute du téléphérique : l'incroyable scénario  La-cabine-du-telepherique-de-brest-avait-chute-de-quatre_3813836_466x330p

    La cabine du téléphérique de Brest avait chuté de quatre mètres lors de sa première opération d'entretien. L'exploitant Keolis avait confié cette première au constructeur qui avait missionné son sous-traitant. (Photo d'archives Stéphane Jezequel)

      

    Une erreur de manipulation et un défaut technique sont à l'origine de lachute de la cabine du téléphérique brestois, le 9 août dernier. Au moins deux causes expliqueraient ce regrettable incident (600.000 € de remplacement de la cabine) qui n'a heureusement fait aucune victime.


    On imagine le choc qu'a suscité cette mauvaise manipulation. Le cauchemar de tout opérateur, soulevant un objet de 600.000 € dans le vide qui vient s'écraser quatre mètres plus bas ! Six mois après les faits, aucune explication officielle n'a été rendue autour de ce premier décrochage de cabine effectué à l'occasion de son grand entretien. Avant de décrocher la cabine de son câble porteur, l'équipe technique l'avait raccordée à deux palans fixés au pont roulant spécialement conçu pour réaliser cette opération. Mais une fois déconnectée, maintenue par ces deux palans accrochés sur les côtés, la cabine ne se serait pas retrouvée à l'aplomb. Lorsque les opérateurs ont essayé de la redresser, l'ensemble se serait déplacé jusqu'à l'extrémité du pont roulant. L'absence de butées d'arrêt aurait entraîné dans le vide les palans toujours accrochés à la cabine. Les chaînes palans n'ont donc pas directement cédé. Ce serait bien l'ensemble du dispositif qui a fini sa course quatre mètres plus bas.
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    On est quand même passé tout près du drame. Un des palans serait retombé à proximité d'un opérateur. Un technicien, qui était juché sur le toit de la cabine au moment de la chute, s'est retrouvé dans le vide, suspendu par son harnais de sécurité ! D'autres questions se posent après ce couac retentissant qui a entraîné l'indisponibilité d'une des deux cabines pendant plus de huit mois. L'équipe de maintenance était-elle suffisamment étoffée pour effectuer la première opération de ce genre sur ce prototype ? Sans chercher à accabler les techniciens présents ce soir-là, en première partie de nuit, avaient-ils suffisamment anticipé et préparé ce premier décrochage ?

    À qui la faute ?


    « Le constructeur BMF Bartholet avait confié l'opération à son sous-traitant Mécamont Hydro, en présence de quelques éléments de Keolis venus suivre cette première », confirme le vice-président chargé des transports à la Métropole, Yohann Nédélec. Depuis l'incident, le constructeur et son sous-traitant se renvoient la balle et refusent d'endosser la responsabilité. Si la cabine n'avait pas vrillé, il n'aurait pas été nécessaire de la pousser et elle ne serait pas tombée. Si des butées avaient été installées, la cage ne serait pas tombée... La guerre des experts, des assureurs et des points de vue divergents fait rage.
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    Alors que le pont roulant a été consigné (interdiction d'utilisation depuis l'incident), comment va-t-on procéder pour déposer la deuxième cabine programmée pour son grand entretien et reconnecter la toute neuve au cours des deux semaines d'arrêt du téléphérique, programmées en avril ? Attendra-t-on les interminables rapports d'expertises avant de recommencer la manip'? « Les expertises tournent autour des responsabilités des uns et des autres », complète Yohann Nédélec qui ne s'étend pas sur les demandes de réparation commerciale et d'image, également en jeu, pour Keolis et la collectivité. « Cela ne nous empêchera pas de remonter et démonter les cabines en avril », assure-t-il, soutenant le premier téléphérique urbain de France qui a connu des hauts... et un très bas.



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