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BREST. A Bellevue, les habitants attendent déjà leur tramway
13.02.2019
La deuxième ligne de tram, qui va entrer en concertation publique, passerait par le quartier à l’horizon 2025. Dans le quartier de Bellevue, l’un des principaux sites à desservir, on en attend déjà beaucoup.
« Je n’ai jamais eu de voiture, sourit Jean-Marc. Alors je suis content que le tram passe chez nous bientôt. » Le retraité de Bellevue s’emballe un peu, puisqu’on évoque raisonnablement une échéance à 2025. Mais l’annonce du lancement de la
concertation publique sur la 2e ligne de tram, celle reliant la gare à l’hôpital, déclenche déjà une attente certaine dans le quartier.
« Cette ligne, c’est l’avenir, résume Lucette, une habitante. Il est temps qu’elle arrive. Le dimanche, ça veut dire qu’on aura plus de possibilités de bouger. Aujourd’hui, si on loupe le bus, il faut attendre une heure. » À cela s’ajoute, en semaine, un réseau de bus déjà très sollicité.
« On a la fac, l’hôpital, et entre les deux, un secteur d’habitations très dense, rappelle Jacqueline Héré, maire adjointe du quartier de Bellevue. Les lignes de transport actuelles et notamment la ligne de bus 1, sont chargées. » Il suffit de la prendre aux heures de pointe, notamment en fin d’après-midi, pour s’en rendre compte.
Mais dans le quartier, le gros sujet reste quand même celui du tracé. Les avis divergent. « Je pense que ça coûterait moins cher que le tram passe par l’avenue Le Gorgeu, plutôt que par l’avenue de Tarente », estime Jean-Yves.
Farid, à l’inverse, pense au désenclavement du quartier : « Il est important que chacun trouve des transports en commun rapides et efficaces. Les travaux, évidement, ce n’est pas une phase agréable », concède-t-il. Mais il veut aussi croire que « les commerçants de Bellevue seront moins touchés que ceux du centre-ville avec la première ligne. »
Chacun espère voir se dessiner la ville de l’avenir, moins polluante, moins polluée, moins bruyante. « Il ne fera pas trop de bruit ce tram, j’esp
« Au bout de l’avenue de Tarente, ça bouge, fait remarquer Gwénaëlle Nicolas, qui travaille dans un salon de coiffure, place Napoléon III. Le quartier est plutôt bien desservi par les bus, mais l’arrivée du tram, ça va encore plus fluidifier les transports. »
Mais d’autres questions affleurent déjà, comme celle du terminus. Il est prévu à l’hôpital, avec peut-être un prolongement jusqu’au Questel. « J’espère qu’il ira jusqu’au Vern, soupire Jean-Marc. Ça éviterait de faire un kilomètre à pied. Quand on est âgé ou mère de famille avec une poussette, c’est dur. »
« C’est une vraie question, admet Jacqueline Héré. Et avec elle, se pose celle des liaisons transversales, d’un quartier à l’autre. Les gens recherchent de la proximité. On verra ce que les réunions publiques apporteront. » C’est tout l’enjeu de la concertation publique qui doit démarrer dans un mois…
ère », reprend Lucette, en terminant ses courses. D’ailleurs, beaucoup d’habitants ont repéré que certains aménagements ont débuté.
13.02.2019 La deuxième ligne de tram, qui va entrer en concertation publique, passerait par le quartier à l’horizon 2025. Dans le quartier de Bellevue, l’un des principaux sites à desservir, on en attend déjà beaucoup.
« Je n’ai jamais eu de voiture, sourit Jean-Marc. Alors je suis content que le tram passe chez nous bientôt. » Le retraité de Bellevue s’emballe un peu, puisqu’on évoque raisonnablement une échéance à 2025. Mais l’annonce du lancement de la
concertation publique sur la 2e ligne de tram, celle reliant la gare à l’hôpital, déclenche déjà une attente certaine dans le quartier.
« Cette ligne, c’est l’avenir, résume Lucette, une habitante. Il est temps qu’elle arrive. Le dimanche, ça veut dire qu’on aura plus de possibilités de bouger. Aujourd’hui, si on loupe le bus, il faut attendre une heure. » À cela s’ajoute, en semaine, un réseau de bus déjà très sollicité.
« On a la fac, l’hôpital, et entre les deux, un secteur d’habitations très dense, rappelle Jacqueline Héré, maire adjointe du quartier de Bellevue. Les lignes de transport actuelles et notamment la ligne de bus 1, sont chargées. » Il suffit de la prendre aux heures de pointe, notamment en fin d’après-midi, pour s’en rendre compte.
Mais dans le quartier, le gros sujet reste quand même celui du tracé. Les avis divergent. « Je pense que ça coûterait moins cher que le tram passe par l’avenue Le Gorgeu, plutôt que par l’avenue de Tarente », estime Jean-Yves.
Farid, à l’inverse, pense au désenclavement du quartier : « Il est important que chacun trouve des transports en commun rapides et efficaces. Les travaux, évidement, ce n’est pas une phase agréable », concède-t-il. Mais il veut aussi croire que « les commerçants de Bellevue seront moins touchés que ceux du centre-ville avec la première ligne. »
Chacun espère voir se dessiner la ville de l’avenir, moins polluante, moins polluée, moins bruyante. « Il ne fera pas trop de bruit ce tram, j’esp
« Au bout de l’avenue de Tarente, ça bouge, fait remarquer Gwénaëlle Nicolas, qui travaille dans un salon de coiffure, place Napoléon III. Le quartier est plutôt bien desservi par les bus, mais l’arrivée du tram, ça va encore plus fluidifier les transports. »
[size=30]Jusqu’où ira la ligne ?[/size]
Peut-être réglera-t-elle aussi, au moins partiellement, l’un des gros problèmes qui se pose le long de cette ligne. Le stationnement. « Celui des étudiants de l’UBO, qui déborde largement du campus ; à l’hôpital, où il y a besoin de faire quelque chose ; et dans le quartier également », liste Jacqueline Héré.Mais d’autres questions affleurent déjà, comme celle du terminus. Il est prévu à l’hôpital, avec peut-être un prolongement jusqu’au Questel. « J’espère qu’il ira jusqu’au Vern, soupire Jean-Marc. Ça éviterait de faire un kilomètre à pied. Quand on est âgé ou mère de famille avec une poussette, c’est dur. »
« C’est une vraie question, admet Jacqueline Héré. Et avec elle, se pose celle des liaisons transversales, d’un quartier à l’autre. Les gens recherchent de la proximité. On verra ce que les réunions publiques apporteront. » C’est tout l’enjeu de la concertation publique qui doit démarrer dans un mois…
ère », reprend Lucette, en terminant ses courses. D’ailleurs, beaucoup d’habitants ont repéré que certains aménagements ont débuté.
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