Ligne Brest Quimper :Voie ferrée. Une nouvelle structure

• 15.07.2017
  

Voie ferrée. Une nouvelle structure





Les impressionnants convois qui contribuent à la réfection de la ligne de chemin de fer sont constitués à la fois de machines et de transporteurs de matériaux.

Les longs convois transportant les matériaux et les machines pour la reconstruction de la voie ferrée traversent régulièrement la commune, entre le pont de Tréouac'h et le viaduc de Prajennou. Impressionnant spectacle que ces mastodontes d'acier. Le travail se fait alors qu'ils roulent au pas. Les engins soulèvent les rails avec la force de leurs vérins, afin d'évacuer les pierres du ballast, que des tapis roulants conduisent dans le wagon. Quand un wagon est plein, les pierres sont évacuées d'un wagon à l'autre et toujours en roulant, sans interrompre le travail de la machine.

La qualité du ballast élément essentiel

Les cailloux devenus fragile ou fracturés en raison du passage répété des trains durant plusieurs dizaine d'années sont ensuite stockés le long de la voie. Car la stabilité d'un train et sa vitesse, c'est d'abord la qualité des cailloux qui supportent les rails. Le convoi, de plus de 100 m de long, passe devant la vieille guérite, invisible car enfouie sous le lierre qui la tient debout. Des générations de cheminots s'y abritaient pour réchauffer leur gamelle sur le foyer de la cheminée. Le chemin qui longeait la voie a disparu sous la végétation et les cailloux du ballast. Aujourd'hui, la machine a remplacé des centaines de cheminots et la ligne Quimper-Landerneau s'apprête à vivre une nouvelle époque, celle du confort et de la vitesse. Mais les vaches, dans les champs, de Lambégou à Kerguelfen, n'auront plus le temps de voir passer les trains.

  Je me souviens encore de ces "cabanons" de pierres installés pour les "cantonniers de la voie". Ils disposaient d'une petite cheminée pour réchauffer la galtouse. Le sol était en terre battue. Seules 4 à 5 personnes pouvaient y trouver place. 
J'avais entre 10 et 13 ans (entre 68 et 71 ) et elles n'étaient plus guère utilisées. La porte n'était plus qu'un souvenir. Par contre la piste était entretenue.  Outre celui cité dans l'article (sur la commune de Lopérec au delà du viaduc de Prajenou vers Quimerc'h), il y en avait un autre après ce même viaduc  sur la droite côté Pont de Buis. C'est de cette gare que le lampiste en charge des Lampadaires du viaduc faisait l' aller retour... à pied ou vélo. A 1k5 de cette gare, côté Châteaulin, il  en avait un autre, lui aussi située sur la droite. 

Exact Bibi35, j'ai bossé (AMVP) sur cette ligne (remplacement Dirinon, Hanvec et Pont de Buis, limite de la CE de St Brieuc). Il avait  une lampisterie sur le quai au delà du PN côté Brest. Je n'ai pas connu quand les trains y marquaient l'arrêt . Par contre la réserve de fuel pour le poêle de la gare s'y trouvait.