Brest. 2eme ligne de tram : le point d'étape
12.07.2019 Laurence GUILMO
Depuis le 29 avril, dans le cadre de la concertation publique, une vingtaine de rencontres ont eu lieu. Le clap de fin, c’est le 14 juillet. Une évidence : il n’y a pas d’opposition majeure au projet.
Mercredi, à l’hôtel de ville, une soixantaine de personnes ont assisté à la dernière réunion de la concertation publique transports. L’heure d’un premier bilan, sachant que la date limite est le 14 juillet. Quels points sont revenus avec force ?
Depuis le 29 avril, début de la concertation, une vingtaine de rencontres publiques ont été organisées, réunions ateliers, mais aussi marchés et gare. « On a tout entendu, tout écouté », assure Yohann Nédélec, vice-président aux transports à Brest métropole. Les réunions n’ont pas forcément déplacé les foules mais ceux qui sont venus avaient des choses à dire.
Cela montre néanmoins qu’il y a un certain consensus dans la population sur la nécessité d’une seconde ligne de tram. Son tracé (gare-facultés-Bellevue-hôpital) fait aussi l’objet d’une certaine unanimité.
L’hôpital s’est positionné fortement en faveur du tram. À la Cavale-Blanche, il n’est jamais facile d’y stationner. « On a agrandi les parkings. Ils sont toujours pleins ! », reconnaît François Cuillandre, président de BM et du conseil de surveillance de l’hôpital. Il y a deux variantes possibles pour le terminus devant l’hôpital. La piste d’un arrêt directement devant l’entrée remporte le plus d’avis favorables.
La question du pont de Villeneuve, « hyper-encombré » selon un habitant, suscite des questions. Quid du tram, des ambulances ou des véhicules ? « On fera comme pour le pont de Recouvrance, banalisé, et où ça fonctionne bien. » Le tram y est prioritaire sur les voitures. Du côté de l’hôpital, la super priorité sera donnée aux ambulances, pompiers et Samu.
La variante qui passerait au cœur de Bellevue est privilégiée mais des habitants craignent les nuisances sonores.
craignent les nuisances sonores.
Concernant le « bus à haut niveau de service » (BHNS) qui relierait la gare à Lambézellec en passant par les cités scolaires de Kerichen et la Croix-Rouge, il y a peu de contestation. Mais dans ce bourg aux rues étroites, des interrogations sont posées sur le stationnement et la circulation.
Les participants se sont intéressés au coût : 180 millions d’euros. C’est surtout la taxe transports payée par les entreprises qui financera le projet. Pas de hausse du ticket (1,60 €). Des demandes ont été formulées aussi pour intégrer davantage de nature, la première ligne étant jugée trop minérale.
Une idée originale est apparue : celle d’une « rocade de transports en commun » pour relier les équipements de la métropole, qui irait d’est en ouest, sans passer par le centre.
La synthèse sera effectuée par la Commission nationale du débat public, garante de l’impartialité et de la neutralité. Elle qualifie la concertation d’« importante et réussie ». Restitution en conseil de métropole en octobre. « Il y a du pain sur la planche pour faire évoluer le projet. »
12.07.2019 Laurence GUILMO
Depuis le 29 avril, dans le cadre de la concertation publique, une vingtaine de rencontres ont eu lieu. Le clap de fin, c’est le 14 juillet. Une évidence : il n’y a pas d’opposition majeure au projet.
Mercredi, à l’hôtel de ville, une soixantaine de personnes ont assisté à la dernière réunion de la concertation publique transports. L’heure d’un premier bilan, sachant que la date limite est le 14 juillet. Quels points sont revenus avec force ?
Depuis le 29 avril, début de la concertation, une vingtaine de rencontres publiques ont été organisées, réunions ateliers, mais aussi marchés et gare. « On a tout entendu, tout écouté », assure Yohann Nédélec, vice-président aux transports à Brest métropole. Les réunions n’ont pas forcément déplacé les foules mais ceux qui sont venus avaient des choses à dire.
Cela montre néanmoins qu’il y a un certain consensus dans la population sur la nécessité d’une seconde ligne de tram. Son tracé (gare-facultés-Bellevue-hôpital) fait aussi l’objet d’une certaine unanimité.
[size=30]« Le rallonger » ?[/size]
Quand le tracé a été mis en cause, « c’est pour le rallonger ! », indique Victor Antonio, directeur des mobilités à BMO. Certains auraient bien vu le tram aller jusqu’au lycée Ronarc’h ou au Questel. Beaucoup de demandes aussi pour un prolongement vers le port de commerce, Keraudren, l’aéroport ou le Technopôle Brest-Iroise.L’hôpital s’est positionné fortement en faveur du tram. À la Cavale-Blanche, il n’est jamais facile d’y stationner. « On a agrandi les parkings. Ils sont toujours pleins ! », reconnaît François Cuillandre, président de BM et du conseil de surveillance de l’hôpital. Il y a deux variantes possibles pour le terminus devant l’hôpital. La piste d’un arrêt directement devant l’entrée remporte le plus d’avis favorables.
La question du pont de Villeneuve, « hyper-encombré » selon un habitant, suscite des questions. Quid du tram, des ambulances ou des véhicules ? « On fera comme pour le pont de Recouvrance, banalisé, et où ça fonctionne bien. » Le tram y est prioritaire sur les voitures. Du côté de l’hôpital, la super priorité sera donnée aux ambulances, pompiers et Samu.
La variante qui passerait au cœur de Bellevue est privilégiée mais des habitants craignent les nuisances sonores.
craignent les nuisances sonores.
Concernant le « bus à haut niveau de service » (BHNS) qui relierait la gare à Lambézellec en passant par les cités scolaires de Kerichen et la Croix-Rouge, il y a peu de contestation. Mais dans ce bourg aux rues étroites, des interrogations sont posées sur le stationnement et la circulation.
Les participants se sont intéressés au coût : 180 millions d’euros. C’est surtout la taxe transports payée par les entreprises qui financera le projet. Pas de hausse du ticket (1,60 €). Des demandes ont été formulées aussi pour intégrer davantage de nature, la première ligne étant jugée trop minérale.
[size=30]Une « rocade de transports en commun »[/size]
Le projet concerne aussi les communes de la métropole. Les positionnements des pôles d’échanges multimodaux, qui sont des points de correspondances, posent davantage problème.Une idée originale est apparue : celle d’une « rocade de transports en commun » pour relier les équipements de la métropole, qui irait d’est en ouest, sans passer par le centre.
La synthèse sera effectuée par la Commission nationale du débat public, garante de l’impartialité et de la neutralité. Elle qualifie la concertation d’« importante et réussie ». Restitution en conseil de métropole en octobre. « Il y a du pain sur la planche pour faire évoluer le projet. »
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