Ascenseur urbain. Le projet pourrait se conjuguer au pluriel
Publié le 12 avril 2018
Pierre Chapin
L'ascenseur urbain, et sa passerelle, de Saint-Lô, dessiné par l'Agence Schneider. (Photo : www.agence-schneider.fr)
En effet, deux implantations possibles seraient aujourd'hui sur la table. Celle déjà citée permettant de relier plus facilement les ports de commerce et du Château au bas de la rue de Siam et aux Capucins, via le téléphérique. Et une seconde, située davantage du côté de La Carène, et qui aurait pour ultime destination l'accès à la gare et aussi à la potentielle future ligne de tramway... Deux localisations qui impliquent deux types d'usage et de clientèle assez différents. Mais qui pourraient aussi s'avérer complémentaires.
Et c'est ici que l'intitulé de l'appel d'offres prend tout son sens : il fait mention de la réalisation d'ascenseurs, au pluriel, sur le port de commerce. Si la collectivité vise bien une mise en service d'un premier équipement d'ici juin 2020, avant les prochaines fêtes maritimes, elle n'exclurait pas, à terme, de doubler ce nouveau mode de desserte du port.
Reste à connaître les conclusions de la future étude de faisabilité. Et boucler les budgets. L'investissement, pour un ascenseur urbain entièrement automatisé, s'établit dans une fourchette comprise entre 1 et 3 millions d'euros, dans les villes qui s'en sont déjà dotés, comme Saint-Lô ou Bruxelles. Là-bas, les ascenseurs sont gratuits et fonctionnent sept jours sur sept, sur de larges plages horaires, convenant tant aux travailleurs qu'aux noceurs. De quoi justifier un investissement important, même si bien moindre que celui du téléphérique, et s'il vise un financement par les fonds européens Feder. D'autant que l'ascenseur urbain pourrait être utilisé, quotidiennement, par des centaines de salariés du port de commerce vivant en centre-ville. Un argument de poids, à l'heure où l'attractivité du port de commerce semble légèrement pâlir : « Bien que le site soit agréable, un stationnement limité s'ajoutant à une faible desserte en transports en commun peut amener les chefs d'entreprise à regarder ailleurs », notait l'agence d'urbanisme Adeupa, dans son dernier Observatoire de l'immobilier d'entreprise du Pays
Publié le 12 avril 2018
Pierre Chapin
L'ascenseur urbain, et sa passerelle, de Saint-Lô, dessiné par l'Agence Schneider. (Photo : www.agence-schneider.fr)
Le projet d'ascenseur urbain entre dans une phase active, avec la publication d'un premier appel d'offres. Détail intéressant : celui-ci évoque la possible réalisation de plusieurs équipements.
Brest métropole a publié, ce mercredi, un appel d'offres relatif à des études de faisabilité et assistance technique à la maîtrise d'ouvrage, pour la conception et la réalisation d'ascenseurs urbains sur le port de commerce à Brest. L'accord-cadre porte sur une durée de douze mois, reconductible jusqu'à trois fois, et d'une valeur totale maximale de 400.000 €. Les candidats ont jusqu'au 14 mai pour déposer leur offre. Le sujet avait déjà été dessiné dans nos colonnes, le 23 décembre dernier, par Alain Masson, adjoint aux grands projets à la métropole. L'élu évoquait alors un équipement érigé à l'extrémité ouest du Parc-à-chaînes. Mais cette localisation et le type d'usage ciblé devraient être plus précisément définis par l'étude de faisabilité.Vers le bas de Siam ou la gare
En effet, deux implantations possibles seraient aujourd'hui sur la table. Celle déjà citée permettant de relier plus facilement les ports de commerce et du Château au bas de la rue de Siam et aux Capucins, via le téléphérique. Et une seconde, située davantage du côté de La Carène, et qui aurait pour ultime destination l'accès à la gare et aussi à la potentielle future ligne de tramway... Deux localisations qui impliquent deux types d'usage et de clientèle assez différents. Mais qui pourraient aussi s'avérer complémentaires.
Et c'est ici que l'intitulé de l'appel d'offres prend tout son sens : il fait mention de la réalisation d'ascenseurs, au pluriel, sur le port de commerce. Si la collectivité vise bien une mise en service d'un premier équipement d'ici juin 2020, avant les prochaines fêtes maritimes, elle n'exclurait pas, à terme, de doubler ce nouveau mode de desserte du port.
De 1 à 3 millions d'euros par ascenseur
Reste à connaître les conclusions de la future étude de faisabilité. Et boucler les budgets. L'investissement, pour un ascenseur urbain entièrement automatisé, s'établit dans une fourchette comprise entre 1 et 3 millions d'euros, dans les villes qui s'en sont déjà dotés, comme Saint-Lô ou Bruxelles. Là-bas, les ascenseurs sont gratuits et fonctionnent sept jours sur sept, sur de larges plages horaires, convenant tant aux travailleurs qu'aux noceurs. De quoi justifier un investissement important, même si bien moindre que celui du téléphérique, et s'il vise un financement par les fonds européens Feder. D'autant que l'ascenseur urbain pourrait être utilisé, quotidiennement, par des centaines de salariés du port de commerce vivant en centre-ville. Un argument de poids, à l'heure où l'attractivité du port de commerce semble légèrement pâlir : « Bien que le site soit agréable, un stationnement limité s'ajoutant à une faible desserte en transports en commun peut amener les chefs d'entreprise à regarder ailleurs », notait l'agence d'urbanisme Adeupa, dans son dernier Observatoire de l'immobilier d'entreprise du Pays
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