Ligne Lamballe-Dinan. Un désengagement qui choque
08.11.2017
Les travaux de modernisation de la ligne Lamballe-Dinan-Dol-de-Bretagne ne seront pas réalisés avant 2025.
Dès le début d'un débat qui a duré près de 40 minutes, Loïc Cauret, président de Lamballe Terre et Mer, a défini l'enjeu de la question : « C'est la survie de la ligne qui se joue avec ce vote ». Il a aussi tenu à réaffirmer l'importance de maintenir un noeud ferroviaire à Lamballe pour assurer une bonne fréquentation de la gare SNCF.
Daniel Baron, le rapporteur, a rappelé l'importance de la réhabilitation de cette ligne « vétuste, où la vitesse a été ramenée de 100 à 60 km/h mais néanmoins fréquentée par les scolaires ». Entre 2008 et 2016, la fréquentation globale de la ligne a d'ailleurs augmenté de 120 %, avec 1.700 trajets par semaine. Mais depuis un an, elle est en baisse.
La question cruciale a été abordée par Stéphane de Sallier Dupin, qui a condamné le « désengagement de certains. Bientôt, on nous fera payer le bitume de la RN 12 ». Concernant le désengagement, il pense, un peu, à l'État (20 % de participation) et beaucoup, à la SNCF (seulement 8,5 %). « Pour la première fois, nous allons payer de la maintenance sur les rails », ajoute-t-il.
Une première fois qui ne passe pas du tout pour Jean-Yves Lebas, maire de Pléneuf-Val-André, qui estime que « 36 M€ pour refaire la ligne entre Lamballe et Dinan, c'est trop pour 200 personnes à transporter par jour ».
De son côté, Loïc Cauret a rappelé que « quand ce n'est pas rentable, c'est la collectivité qui intervient ». Le président de la communauté de communes a fait allusion aux millions d'euros qu'il a fallu donner pour financer le très haut débit sur le territoire du Penthièvre.
Néanmoins, il a exhorté les élus présents hier soir à voter cette délibération, qui concernait uniquement les études. « Je ne vais mentir, ce n'est pas que cela que nous votons ce soir (hier soir, NDLR) mais l'ensemble du projet de rénovation de la ligne », a-t-il martelé. La délibération a finalement été votée à l'unanimité, moins une voix, celle de Jean-Yves Lebas.
08.11.2017
Les travaux de modernisation de la ligne Lamballe-Dinan-Dol-de-Bretagne ne seront pas réalisés avant 2025.
Ce mardi soir, au-delà de la question de la rénovation de la ligne ferroviaire Lamballe-Dinan-Dol, ce sont les désengagements de l'État et surtout de la SNCF qui ont interpellé les élus de Lamballe Terre et Mer, amenés à voter des financements importants pour la survie de cette ligne.
Hier soir, les élus de Lamballe Terre et Mer ont voté l'engagement financier de la collectivité à hauteur de 3 M€, sur une enveloppe globale de 62 M€, pour rénover la ligne ferroviaire Lamballe-Dinan-Dol-de-Bretagne. Ce montant global comprend le prix de l'étude de faisabilité (850.000 €, dont 70.000 € environ à la charge de Lamballe Terre et Mer).La survie de la ligne en jeu
Dès le début d'un débat qui a duré près de 40 minutes, Loïc Cauret, président de Lamballe Terre et Mer, a défini l'enjeu de la question : « C'est la survie de la ligne qui se joue avec ce vote ». Il a aussi tenu à réaffirmer l'importance de maintenir un noeud ferroviaire à Lamballe pour assurer une bonne fréquentation de la gare SNCF.
Daniel Baron, le rapporteur, a rappelé l'importance de la réhabilitation de cette ligne « vétuste, où la vitesse a été ramenée de 100 à 60 km/h mais néanmoins fréquentée par les scolaires ». Entre 2008 et 2016, la fréquentation globale de la ligne a d'ailleurs augmenté de 120 %, avec 1.700 trajets par semaine. Mais depuis un an, elle est en baisse.
Les désengagements de l'État et de la SNCF condamnés
La question cruciale a été abordée par Stéphane de Sallier Dupin, qui a condamné le « désengagement de certains. Bientôt, on nous fera payer le bitume de la RN 12 ». Concernant le désengagement, il pense, un peu, à l'État (20 % de participation) et beaucoup, à la SNCF (seulement 8,5 %). « Pour la première fois, nous allons payer de la maintenance sur les rails », ajoute-t-il.
Une première fois qui ne passe pas du tout pour Jean-Yves Lebas, maire de Pléneuf-Val-André, qui estime que « 36 M€ pour refaire la ligne entre Lamballe et Dinan, c'est trop pour 200 personnes à transporter par jour ».
De son côté, Loïc Cauret a rappelé que « quand ce n'est pas rentable, c'est la collectivité qui intervient ». Le président de la communauté de communes a fait allusion aux millions d'euros qu'il a fallu donner pour financer le très haut débit sur le territoire du Penthièvre.
Un élu vote contre
Néanmoins, il a exhorté les élus présents hier soir à voter cette délibération, qui concernait uniquement les études. « Je ne vais mentir, ce n'est pas que cela que nous votons ce soir (hier soir, NDLR) mais l'ensemble du projet de rénovation de la ligne », a-t-il martelé. La délibération a finalement été votée à l'unanimité, moins une voix, celle de Jean-Yves Lebas.
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